Newsletter n°4 - 2016

Actualités des Signes de l'arc

Harpes au présent 2016

La 3ème édition de Harpes au présent s’est tenue le 13 février dernier au Conservatoire Maurice Ravel (Paris 13ème).
Merci aux professeurs Florence Dumont et Marion Lénart pour leur accueil et leur investissement !

Ce projet inter-conservatoires autour du répertoire contemporain pour harpe, invite les élèves de tous niveaux jouant sur harpe celtique, grande harpe ou harpe électrique, et les professeurs, à interpréter des œuvres solo, de musique de chambre ou des créations.

L’édition 2016, mise en espace et en lumière par Hélène Breschand, proposait des œuvres de Marie-Hélène Fournier, Gilles Carré, Marc-Olivier Dupin, Hélène Breschand, Philippe Leroux, Graciane Finzi, Guilherme Carvalho, François Rossé, Gilles Schuehmacher, Renaud Déjardin, Tôn-Thât Tiêt, Aurélie Barbé. Pour la première fois et sur une idée originale de Sabine Chefson, les textes d’Andrée Chedid, Rythmes, se sont mêlés au spectacle.
Notons également les créations de Polyèdre de Guilherme Carvalho pour harpe solo, d’Equinoxe de Renaud Déjardin pour 3 cors et 6 harpes et la participation d’Aurélie Barbé, jouant sur harpe électrique. Elèves, professeurs, compositeurs se sont ensuite retrouvés pour échanger sur le spectacle et le répertoire autour d’un pot.


Harpes au présent se déplacera en 2017 dans les Yvelines, la 4ème édition aura lieu le samedi 4 mars 2017 à l'Auditorium du CRD de Mantes-la-Jolie.
Harpes au présent ne demande qu’à voyager dans vos conservatoires si vous avez envie de vous lancer dans l’aventure! Contactez-nous!

Concours de harpe des Lyres et des Arts

La première édition du Concours de harpe des Lyres et des Arts s’est tenue à Paris, dimanche 20 mars 2016, organisée par Ghislaine Petit-Volta, en partenariat avec notre association Les Signes de l’arc.

Le programme de ce concours était constitué pour chaque niveau d’une œuvre au choix du candidat et d’une œuvre imposée d’un compositeur vivant. Les candidats étaient invités, en amont du concours, à rencontrer les compositeurs lors de master-classes les 17 janvier et 6 février dernier: Philippe Leroux, Hélène Breschand, Graciane Finzi, Alain Voirpy, Marie-Hélène Fournier, Gilles Schuehmacher, Gilles Carré, Guilherme Carvalho, et Tôn-Thât Tiêt.


Master class avec Tôn-Thât Tiêt Master class avec Marie-Hélène Fournier

Dans les locaux du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, 55 candidats se sont présentés du niveau Débutant 1 au niveau CEM - Diplôme des Lyres et des arts, jouant sur harpe celtique ou grande harpe.
Les épreuves se sont déroulées devant 2 jurys différents, décernant des mentions Assez Bien, Bien et Très Bien. Le premier jury étant composé de Marie-Hélène Fournier, Ghislaine Petit-Volta et Sylvain Blassel, le second de Graciane Finzi, Frédérique Cambreling et Laurence Bancaud.

En niveau Diplôme des Lyres et des Arts, 3 mentions « Très Bien » ont été décernées, dont une « Coup de coeur » à Lucie Spedicato. Notons également les mentions « Coup de cœur » de Lila Souktani en niveau P1 et de Sephora Foucher de la Fuente en M2.
La liste complète des résultats de cette première édition est disponible sur notre site internet : Résultats


Répliques de Yan Maresz

Le samedi 4 juin dernier, à l’Auditorium de la Maison de la Radio à Paris, dans le cadre du Festival ManiFeste, était créé Répliques de Yan Maresz, pour harpe augmentée et orchestre par le harpiste Nicolas Tulliez et l’orchestre philharmonique de Radio-France (direction : Julien Leroy).

La pièce est en écoute jusqu'au 6/07 : Podcast France Musique


Crédit photo: Guillaume Chauvin

Yan Maresz avait déjà collaboré avec Nicolas Tulliez pour ses deux précédentes pièces, Spirale d’énigme et Al Segno. Répliques n’est pas vraiment un concerto mais plutôt un duo entre un instrument soliste et l’orchestre. L’électronique y est gérée en temps réel par Thomas Goepfer, de l’équipe Acoustique instrumentale de l’IRCAM. Dans le cas présent, la harpe utilisée est accordée normalement et nullement préparée. Une seule chose la distingue : elle est équipée d’un système de capteurs et de transducteurs (collés à l'intérieur de la caisse à la patafix). Il n’y a aucune autre enceinte acoustique utilisée dans cette pièce : la harpe est l’origine de tous les sons électroniques. Outre une électronique très localisée (tout provient du soliste), cela permet de faire rayonner ces sons électroniques avec les qualités acoustiques de la harpe.

« Que ce soit dans son utilisation en sismologie, en théâtre ou bien plus simplement dans le sens de "copies", tous les sens du terme "Réplique" sont présents sous une forme musicale à plusieurs niveaux de cette composition pour harpe augmentée et orchestre. A plus grande échelle, la notion de continuum et de complémentarité fonctionnelle apparaît; point d'articulation soliste/orchestre ici; plutôt une relation continue, et de nature ondulatoire, entre deux pôles mis en condition de "concerto" seulement de par la disposition spatiale traditionnelle faisant référence à ce genre. L'électronique, diffusée exclusivement depuis l'intérieur de la harpe, augmente et brouille de manière inextricable le jeu direct. C'est aussi de par l'écriture de cette partie électronique "intérieure" que s'exprime la virtuosité instrumentale. »
Yan Maresz (entretien avec Antoine Pecqueur - 22 mai 2016)
Lien vidéo vers l'entretien avec Antoine Pecqueur
Lien vers la partition


Entretien avec Nicolas Tulliez

Les signes de l'arc : As-tu aimé le travail sur Répliques ?
Nicolas Tulliez: J’ai adoré ce travail, Yan est un ami depuis mes 17 ans, nous nous sommes rencontrés à la Juilliard School. La relation compositeur/interprete est très riche quand il y a un échange. Ce n’est pas toujours le cas dans les créations d’orchestre. Là il y a un vrai rapport humain, une relation que j’aime beaucoup. J’avais déjà travaillé avec lui pour le ballet Al Segno et il m’avait écrit un solo auparavant. Lorsque Radio France m’a proposé de commander un concerto j’ai suggéré son nom. Le début de la partition porte mon initiale : une ligne mélodique montant et descendant dessinant la lettre N !

LSDA: Y a-t-il eu une collaboration entre vous pendant le travail d’écriture ? As-tu insufflé des idées ?
NT: Il sait écrire pour harpe, il sait exactement ce qu’il veut. Nous nous sommes vus régulièrement lorsqu’il écrivait et je lui jouais les ébauches. Je préfère toujours que le compositeur écrive ce qu’il veut entendre et chercher a posteriori un moyen de le rendre jouable. Par exemple il souhaitait une progression harmonique très rapide, des montées chromatiques d’énormes serpentins en quartes et quintes ; j’ai juste précisé ce qui était physiquement jouable. Il sait exactement les chromatismes possibles, c’est dans ce sens-là qu’il dit dans son interview que l’instrument est limité, et dans le volume.

LSDA: Son écriture est donc surtout un travail sur l’harmonie ?
NT: Et sur le rythme aussi. C’est aussi très visuel, par exemple les passages en pizz de l’orchestre qui progressent comme une araignée, des rythmes qui s’emboitent, avancent, des polyrythmes qui se resserrent… Et la pulsation ne bouge pas. Avant la note c’est vraiment le rythme. Yan vient du jazz.

LSDA: À l’écoute, c’est un jeu très traditionnel de la harpe que l’on entend, et linéaire ; un travail sur le rythme et l’harmonie, pas sur les modes de jeu, les textures ou la gestuelle…
NT: Oui, trilles et arpèges ! des pizz Bartók aussi. En revanche, l’écriture en arpèges de quartes et quintes, je n’avais vu cela nulle part. Il traite également les glissés de manière inhabituelle : plusieurs glissés rapides s’enchaînent avec des glissés lents qui doivent rester rythmés et réguliers à la triple croche près, certains instruments ayant des entrées rythmiques très précises. J’aurais pu doigter ces traits mais il tenait à garder les glissés pour le rendu spécifique de l’attaque. Une écriture rythmique extrêmement précise, une énorme attention au staccato, aux attaques, aux étouffés. C’est très important pour lui. Une énergie qui vient de l’attaque.
En revanche, il y a beaucoup d’autres modes de jeu dans l’électronique.

LSDA: Ces sons et modes de jeu dans l’électronique, ont-ils été élaborés à partir de ton jeu ?
NT: La plupart viennent de la base de données de l’Ircam mais bien sur tous les sons traités en temps réel viennent de ce que je joue.

LSDA: Comment as-tu abordé ce travail avec l’électronique ? N’est-ce pas perturbant d’entendre jaillir de la harpe des sons que tu ne produis pas ?
NT: J’ai travaillé avec une simulation d’ordinateur. Puis en répétition, cela pouvait être perturbant en effet, notamment pour la précision du rythme. Un clavier dans l’orchestre transmet la pulsation à l’électronique ; il doit être extrêmement précis pour que les déclenchements de l’électronique correspondent exactement à mon jeu. Tous les sons que je fais sont analysés spectralement et déclenchent quelque chose. Ce qui est envoyé par l’électronique, je le perçois plus fort que ce qu’entend le public. J’ai vraiment découvert l’œuvre en écoutant l’enregistrement à la radio car il est très dur en étant sur scène concentré à jouer cette partition très fournie de se rendre compte du résultat perçu par le public !

LSDA: Qu’est-ce qui a motivé le choix d’une harpe acoustique et non d’une harpe électroacoustique ?
NT: Nous avons dès le départ cherché une harpe qui ait à la fois un son acoustique excellent et dans laquelle on puisse "renvoyer" d'autres sons. Après comparaison le son et la projection des harpes électroacoustiques n'étaient pas comparables en acoustique. J'ai donc laissé une harpe à l'Ircam pour les essais. Le problème a été qu'il est plus difficile de capter les sons que je produis dans la caisse de résonance qui si nous avions pu utiliser les capteurs préinstallés sur chaque corde de la harpe électroacoustique..

LSDA: Allez-vous rejouer Répliques ? Tu disais que la partition n’était pas encore fixée ?
NT: Yan va ajouter un premier mouvement cadentiel, un solo de harpe avec électronique, pour mettre davantage la harpe en valeur. Il voulait un monologue de la harpe accompagné par l’orchestre, pas de dialogue comme dans un concerto classique ; et pour pallier le souci de la harpe qui ne passe pas au-dessus de l’orchestre, il a voulu une écriture orchestrale très légère et piano de l’orchestre sauf lors des rares moments orchestraux saturés.
Comme il s’agit d’une triple commande je rejouerai Répliques à Helsinki en septembre 2016 et Strasbourg en 2017.


Nouvelle oeuvre

Chute des êtres du Ciel, pour harpe solo, de Florent Caron Darras

Le 24 mai dernier, lors de son récital libre de fin de 2ème cycle de Master au CNSMDP, Annabelle Jarre interprétait la pièce de Florent Caron Darras, Chute des êtres du ciel pour harpe solo. Cette œuvre, composée à sa demande a été créée le 5 février dernier, après une étroite collaboration entre la musicienne et le compositeur : plusieurs séances de travail pour présenter l’instrument, essais des différents modes de jeu, essais des premières esquisses, enregistrements…

Florent Caron Darras - Après un cursus en musicologie au CNSMDP et un Master à l’université Paris IV-Sorbonne, Florent Caron Darras, compositeur et percussionniste, entre en 2012 dans la classe de composition de Stefano Gervasoni au CNSMDP. Il a étudié la composition avec Jean-Luc Hervé et Yan Maresz. Il s’intéresse particulièrement à l’esthétique de la musique contemporaine japonaise, à la musique iranienne ainsi qu’aux percussions persanes et aux tambours sur cadres.
Site internet du compositeur

L’œuvre - « L’idée de la pièce est la chute des oiseaux. Je vois un monde vers lequel nous allons, dans lequel les oiseaux sont moins nombreux et chantent moins » dit le compositeur. La harpe y est préparée avec 2 cordes baissées d’un quart de ton et de la patafix sur le Si 6ème octave, dans l'extreme grave.

Entretien

Extrait de l’entretien avec Florent Caron Darras réalisé par Annabelle Jarre (extrait de son TEP Journal de bord d’une création : de l’idée à sa réalisation)

Annabelle Jarre : Quel rapport à la harpe avais-tu avant de commencer l'écriture? Et maintenant?
Florent Carron Darras : Au moment où tu as demandé la pièce je venais de terminer Fleur de Feu, pièce pour douze instruments avec harpe. Je n'avais eu qu'un rapport abstrait avec cet instrument, c'est à dire que l'écriture s'était basée sur une connaissance livresque sans véritable travail de fond avec un interprète. Il en est évidemment autrement aujourd'hui. Là où la harpe m'avait peu impressionné pour cette première expérience, c'est en envisageant l'écriture soliste que j'ai mesuré toute la difficulté (et tout le potentiel) de cet instrument. Alors que j'en parlais avec mon ami Simha Arom, il s'est exclamé, pipe à la main, « La harpe ? Ah mais, c'est qu'il y a plus de choses interdites qu'autorisées avec cet instrument ! ». J'ai souvent repensé à cette phrase en écrivant, notamment lorsque je devais adapter mes idées mélodiques et harmoniques aux hauteurs altérées aux pédales. Finalement, cela m'a permis de consolider la structure fréquentielle en amont, voire de trouver de meilleures idées par détour. C'est le constat classique de la contrainte fertile.

AJ : Quel intérêt as-tu trouvé à travailler en parallèle avec moi pendant l'écriture de la pièce? Quel rôle j'ai joué?
FCD : Cette collaboration était essentielle, j'ai accepté l'aventure en sachant que je n'allais pas y être seul. J'ai parlé de contraintes et de difficultés, mais au-delà des indications techniques que tu pouvais apporter, c'est surtout le fait de connaître la personne pour qui j'écrivais qui était important. Je crois de moins en moins en la composition pour inconnus, même si cela arrive souvent. […] Le public est très sensible à la connexion entre les porteurs du son. En somme, il ne faut jamais oublier que l'on n'écrit pas pour un instrument mais pour un instrumentiste, qui sera le premier à comprendre l'œuvre, c'est à dire à la prendre en lui. […]
Notre collaboration a donc été placée sous ce signe, et les techniques utilisées, même si elles peuvent jouer avec tes limites, sont liées à ta personne. La collaboration entre un compositeur et un interprète n'est pas réductible à un rapport « imaginant »/« exécutant », mais s'élève jusqu'à la rencontre, en rien banale, entre deux êtres humains. […] Notre collaboration m'a permis de rester dans le concret, de vérifier ce qui fonctionne ou non, de ne pas demeurer dans des spéculations.


Anabelle Jarre - Crédit photo: Samuel Cortès

AJ : Peux-tu me décrire comment s'est déroulé ton processus de création?
FCD : Comme souvent, il a fallu un certain temps de recherches, pendant lequel nos séances de travail, ainsi que celles avec Frédérique Cambreling (tutrice d’Annabelle Jarre sur ce projet ndlr), ont été centrales. Il a fallu adopter un imaginaire absolu à une réalité pragmatique, et c'est une fois que les cadres ont été posés et que certaines techniques ont été déterminées, que l'écriture a pu se réaliser, dans l'exemplification du titre « Chute des êtres du ciel ». Les séances de travail ont été accompagnées d'enregistrements audio ou vidéo pour que je puisse retrouver les gestes et les sons dans mon atelier. Quelques idées sonores ont retenu mon attention : le tremolo réalisé avec la clé entre deux cordes, le glissé avec le diapason, la scordatura dans le registre médium, le désaccordage des cordes graves pendant la pièce, et la préparation d'une corde pour en altérer le spectre. Là où je mesure l'importance de notre collaboration, c'est dans le fait que certaines de ces idées sonores ont ouvert un monde puis donné le titre à la pièce, me permettant de chercher d'autres techniques entrant dans la même catégorie. C'est à partir du titre que j'ai développé la forme et l'organisation des matériaux dans le temps, au travers de l'idée générale de la catabase. Le travail avec toi ne s'est pas achevé à la double-barre et nous avons poursuivi les échanges pour affiner la musique enfin notée. C'est cette continuité du processus qui est cruciale, en ce que l'interprétation n'est pas arrivée après une création fermée. Il y a eu interprétation pendant l'écriture, et écriture pendant l'interprétation. […]

AJ : Pourrais-tu me faire un bilan de cette expérience?
FCD : Si la collaboration étroite entre un instrumentiste et un compositeur est essentielle, elle ne se réalise aisément que pour l'écriture de pièces solistes ou à effectif très réduit. Cette expérience m'a permis de réaliser la nécessité de ce type de collaboration, qui va bien au-delà de la question de la « faisabilité » ou de l'exploration technique. […] Il y a une dernière chose importante que je tiens à souligner : le geste instrumental est lui aussi porteur de sens. Dans Chute des êtres du ciel, la figure de la catabase se présente évidemment de manière sonore, mais il se passe aussi quelque chose visuellement. […] En travaillant avec toi j'ai vu un paradoxe entre mes désirs sonores et les gestes qui pouvaient les réaliser : les sons descendants réalisés contre les cordes (frottées ou frappées) avec la clé d'accord ou le diapason ne pouvaient être produits que par des mouvement ascendants, la main remontant la corde depuis la table vers les chevilles. J'ai trouvé cela particulièrement intéressant, car cela venait combattre (ou du moins équilibrer) le déterminisme presque fataliste du titre, du son et de la forme. À la fin de la pièce, les cordes graves doivent être détendues pendant leur vibration en tournant les chevilles avec la clé : le fait de demander à l'interprète de se lever, alors que la musique touche au plus grave, à la fin de la chute, ne m'a donc pas posé de problème. J'ai aimé l'idée de cette action finale, y voyant l'occasion de sortir d'un premier degré de compréhension, mettant un corps en réaction à un phénomène : il s'agira là, pour certains spectateurs dont je fais partie, d'une conséquence voir d'une lutte, du lever d'un être face à d'autres en chute.


Académies / Cours

Université d'altitude

Du 1er au 10 Juillet 2016 se tient la première Edition de l’Université d’Altitude dirigée par Raphaël Cendo et Yann Robin. L’Université d’Altitude accueillera chaque année dix jeunes compositeurs. Les professeurs assureront des séminaires, des cours particuliers et des ateliers collectifs.
Les pièces des étudiants seront jouées par l’Ensemble Multilatérale lors de deux concerts qui viendront clôturer la session de l’année. La harpiste Aurélie Saraf y interprétera des pièces d’ensemble, de musique de chambre ainsi que des pièces solos.

Université d'altitude

International MusikInstitut de Darmstadt

Du 29 Juillet au 14 Août, pour la deuxième année consécutive, la harpe sera présente à l’International MusikInstitut de Darmstadt. Gunnhildur Einarsdóttir y sera professeure de harpe contemporaine. Solo et musique de chambre seront abordés.
Une spéciale attention sera donnée aux nouveaux répertoires solo et aux pièces interdisciplinaires, avec vidéo, électronique et nouveaux modes de jeu. De plus, pendant l’Académie Gunnhildur Einarsdóttir, Lucia Ronchetti (composition tutor) et Francesco Filidei (composition tutor) partageront un workshop pour les harpistes et les compositeurs.

International MusikInstitut

Master à l’Université de Graz

Le master d’interprétation de la musique contemporaine de l’Université de Graz en Autriche est dorénavant ouvert aux harpistes ! Encadré par les musiciens du KlangForum de Vienne, Virginie Tarrête, membre de l’ensemble depuis 2007 y assurera les cours de harpe.
Le niveau minimum requis pour y postuler est un Bachelor, le cursus dure 4 semestres. Il y a un concours d'entrée à la fin de chaque semestre, soit 2 fois par an.

Le programme requis pour le concours d'entrée comprend:
- une pièce classique ou romantique au choix du candidat
- une pièce moderne écrite après 1950 au choix du candidat
- 3 courts extraits du répertoire contemporain de musique de chambre ou d'ensemble, qui seront envoyés aux candidats à réception de leur demande d'inscription

Les cours d'interprétation portent sur le répertoire contemporain solo, le répertoire contemporain de musique de chambre et d'ensemble avec les différents musiciens du Klangforum; ainsi que des workshops thématiques, des concerts mêlant étudiants et tuteurs, des sessions de travail avec des compositeurs, et un certain nombre de cours complémentaires dispensés à l'Université (voir lien internet)

+ d'infos


Partition

Les Dix Âmes Larmoyantes de Charon de Diane Daher
Pour violon et harpe, éditée chez Harposphère.

Pour accéder au royaume des morts, les âmes doivent payer une obole à Charon pour traverser dans sa barque, un fleuve, l’Achéron. Les âmes qui ne sont pas enterrées selon les rites sont dépourvues d’une obole, ce qui les obligera à errer cents ans sur les rives du fleuve.
Lien vers Harposphère


CD

L'étrangleuse - Memories to come (la Curieuse / Les Disques de Plomb / Red Wig / l’Autre Distribution)
Mélanie Virot : harpe, voix – Maël Saletes : guitare, voix, jeli n’goni
Lien vers Bandcamp
Site internet

Kaija Saariaho - Let the wind speak (Ondine)
Camilla Hoitenga : flutes - Anssi Karttunen : violoncelle - Daniel Belcher: baryton - Heloise Dautry : harpe - Da Camera of Houston
Ondine

Remy Van Kesteren - Tomorrow Eyes
Article et extraits


Quelques concerts

Tenez-nous au courant de vos créations ! lessignesdelarc@gmail.com

Dimanche 3 juillet à 14h45 et 16h30, Paris 18è

Emile dans la nuit - spectacle de marionnettes - Compagnie Azabache, musique de Karl Naegelen
Aurélie Saraf à la harpe, Claire Monciero flûtes, Lara Navarro marionettes
Festival Clignancourt danse sur les rails - Les jardins du ruisseau - 75018 Paris Extrait vidéo

Du vendredi 8 au samedi 16 juillet, Villeneuve-les-Avignon (30)

Programme Courtes Pièces, Laure Brisa et la Compagnie Yoann Bourgeois
Festival Villeneuve en scène à Villeneuve-les-Avignon
+ d'infos

8, 9, 10 juillet - Niort (79)

Concerto Harpestra pour une harpiste jouant deux harpes d’Anne Lebaron – Direction : Philippe Nahon. Harpe: Hélène Breschand
Vendredi 8 juillet, place Saint Médard, samedi 9 juillet, place du Moulin du Roc et le dimanche 10 juillet à l’espace Tartalin à Aiffres

Samedi 9 juillet à 20h30, Cosne d’Allier (03)

L’étrangleuse - Mélanie Virot (harpe) et Maël Salètes (guitare)
Cour de la MJC
+ d'infos

Samedi 16 juillet à 15h, Culles les Roches (71)

L’étrangleuse - Mélanie Virot (harpe) et Maël Salètes (guitare)
Festival Festiculles à Culles les Roches (71) – place de l’église
+ d'info

Dimanche 17 juillet à 15h30, Dinan (22)

Avallon - Aurélie Barbé (harpe électrique) et Benoît Rocco (e-vibe, percussions)
Rencontres internationales de harpes celtiques, Les cordeliers.
+ d'infos

Vendredi 22 juillet vers 22h15, Saint-Victor-des-Oules (30)

Laure Brisa en solo
Jardin des Oules, rue du Château.
+ d'infos

29 et 30 juillet, Poitiers (86)

Vendredi 29 juillet entre 17h30 et 20h et samedi 30 juillet entre 15h et 17h30
Laure Brisa et la Compagnie Yoann Bourgeois - Fugue et Trampoline
Poitiers (86) – Place Leclerc
Solo de danse avec une structure comprenant un escalier et un trampoline avec un accompagnement à la harpe

Mercredi 3 août à 20h30, Chamberet (19)

Hélène Breschand - Solo "le goût du sel"
Festival Les Heures Musicales en Monédières - église de Soudaine la Vinadière

Mercredi 24 août à 17h30, Mulhouse (68)

Zeena Parkins, solo
Festival Météo – L’entrepôt
+ d'infos

Jeudi 25 août à 17h30, Mulhouse (68)

Hélène Breschand - nouveau duo avec Kerwin Rolland (plasticien/compositeur)
Festival Météo - Friche DMC
+ d'infos

Samedi 27 août 2016 à 21h, Céret (66)

« Pandora » par le Trio Polycordes (Sandrine Chatron à la harpe) et Mareike Schellenberger (mezzo-soprano)
XVIème Festival International de musique en catalogne - "Salle de l’Union", Impasse Ferdinand Fome
Compositeurs: Joanna Bruzdowicz (créations) / Michèle Reverdy / Luis Naon / Carlo Carcano / Alexandros Markeas

Jeudi 6 octobre, Paris 19è

Ikui doki - Sophie Bernado (basson, voix), Hugues Mayot (clarinette et saxophone), Rafaëlle Rinaudo à la harpe
Atelier du plateau – 5, rue du plateau – 01.42.41.28.22
Teaser vidéo

Samedi 15 octobre, Orléans (45)

Xil performance - Rafaëlle Rinaudo à la harpe électrique et graphisme avec Lison de Ridder
Festival de Travers


Contact

Rédaction et mise en page : M. Aubat-Andrieu, L. Bancaud, A. Barbé, E. Labaume.

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